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 Comme un goût amer ...

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Jordana Collins
Jordana Collins


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MessageSujet: Comme un goût amer ...    Comme un goût amer ...  EmptyMer 15 Mai - 18:24


Comme un goût amer ...
Ft. Jordana Collins
Le trajet séparant l'Australie de Daytona Beach fût long et interminable. Après plusieurs jours à vagabonder de wagon de train, en bateau de marchandise et boite de pick up. Je fût finalement arrivée. Je n'étais jamais venu dans ce coin de la planète, mais les panneaux publicitaires et les soap américain nous gave de cette vision idéaliste de l'Amérique avec leur plage, les nanas plastifié et les mecs shooter au stéroïdes. En bref, je n'avais pas eu trop de mal à m'y reconnaitre une fois sur place. La première chose que je fîmes, avait été de trouver un endroit où me laver. J'avais un vieux sac de tissu vert, carrément usé, qui avait appartenu à Jamie. Je crois qu'il l'avait volé à un militaire ou un truc du genre. On pouvait presque encore voir le nom de ce type, mais les années avaient effacés ce qu'il en restait. J'avais au fond de ce bout de tissu, suffisament de vêtement pour survivre aux quatres saisons, quelques rations, mon éternelle couteau de chasse et un vieux 45 tours de AC/DC. Je n'allais probablement jamais trouver de tourne disque pour le faire jouer à nouveau, mais c'était un peu mon point d'ancrage au passé.

Après avoir squatée les douches d'un arrêt routier miteux, j'enfilai un jean bleu pale qui arborait fièrement quelques trou et quelques tâches, un débardeur noir à l'éfigie de Metallica qui laissait voir ma boucle de nombril. Je posai mes verres fumées qui donnait l'impression de sortir d'un film de flic corrompu. Ce genre de lunettes grisâtre, mirroir que seul les flics mettrent pour caché leur regard glacial, puis je laissai sêcher ma courte chevelure blonde peroxyder à l'air libre. J'affichais fièrement mes nombreux tatouage et percing et ne cadrait visiblement pas dans le décors. J'envoyai mon sac sur mon épaule, me penchai pour attacher mes boots, eux aussi à l'allure millitaire, puis parti sans vraiment savoir où j'allais.

Je marchai sans vraiment porter attention à ce qu'il y avait autour de moi, sans même vraiment remarquer de personne précisément.Rien ne me laissait savoir qu'après quatre ans , Jamie serait toujours aussi. Je ne savais même pas s'il y avait mis les pieds ... Je m'arrêtai au soleil couchant, dans ce que les Américains appelait "Un parc". Par chez moi les parcs, c'était rempli de mômes qui courraient et faisaient un bruit insoutenable, des parents blasé qui voulais faire croire qu'ils étaient épanouis dans leurs vie familliale, mais qui regardaient les jeunes célibataire fêtards en soupirant. Ici c'était plus quelques chemins de terre bien entretenue, dans une pleine verdure, décoré d'arbre et de banc , le tout longeant Daytona Beach. Je m'assieds sur le premier banc que je trouvai et posâmes mon sac au sol.Je sorti mon paquet de clopes de ma poches arrière, lequel était toujours un peu écrasé, dû à mon habitude à m'asseoir dessus, puis je m'allumai. Je n'avais vraiment jamais caché mon don. Si les gens démontraient une certaine peur ou crainte, je m'en servait pour faire joujou. Je laissâmes donc une boule de feu de la grosseur d'une balle de golf danser entre mes doigts, de la même façon que les gangster tout droit sorti d'un mauvais films, font jouer une piece de monaie , sur leur jointure. Je regardai ici et là me rendant compte que quelques mètres plus loin , un mec assis sur un autre banc me fixait directement.

-T'as un problème ... Tu cherches un ami .. ? dis-je suffisament fort pour qu'il entende.

Je dénotai toute fois aucune peur sur son visage. Il me regardait simplement comme on regarde un flocon de neige en hiver. J'avais plutôt l'habitude qu'on me dévisage, qu'on chuchote à mon insu ou encore qu'on se sauve en n'osant pas regarder derrière. J'affichai donc un sourire narquois et envoyai la boule de feu en direction de l'homme . Question de voir sa réaction, mais mis à part l'évitement, il ne broncha pas d'un poil. Je fronçai les sourcils... Du coup, c'était moi qui fûs intriguer, par son manque d'intrigue à lui. Je me levâmes donc et reprîmes mon sac puis me dirigeai devant lui.

-Qu'est ce que t'es au juste ?Aveugle ?

Bonjour le tact ... Faut dire que c'était pas tellement mon fort et je savais pertinemment qu'il n'était pas aveugle, vu l'évitement . Je baissai à peine mes lunettes , pour lui faire voir le bleu de mes yeux, bordés d'un maquillage noir grossièrement nettoyé.

-Je m'appelle Jordana, mais tu peux m'appeller JJ dis-je en lui tendant la main.

Je n'avais aucune idée de ce que je faisais, ni même pourquoi, j'avais pris la peine de lui adresser la parole, mais je venais de débarquer dans une ville plutôt géante, en frais de superficie et totalement seule, je n'allais me rendre nul parts...
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MessageSujet: Re: Comme un goût amer ...    Comme un goût amer ...  EmptyMer 15 Mai - 19:46





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« Chad & Jordana »


Encore une journée comme une autre. Enfin, pour l'instant, je n'avais pas à être au Croco. Disons qu'être patron avait ses avantages. J'avais délégué un peu de mon travail, mais je savais que d'ici quelques heures, il faudrait que je retourne à mon poste. En attendant, je profitais de la journée pour aller me balader en bord de mer. Moitié parc, moitié bord de mer.C'était encore calme, même pour l'époque. Mais ce n'était pas pour me déplaire. Je m'installais sur un banc, un écouteur dans l'oreille, l'autre pendouillant négligemment le long de ma chemise. Je fermais légèrement les yeux et me laissais vaguement bercer par la musique. Je réfléchissais à tout et à rien. Il fallait que je recrute encore quelques personnes, le café marchait bien en ce moment, mais aux heures d'affluences, on était quand même limite. Et je songeais aussi à organiser bientôt une soirée. Ces derniers mois, j'avais l'impression d'avoir hébergé plus de conférences que de spectacles. Ce n'était pas top pour les affaires.

Alors que je réfléchissais à ce que j'allais bien pouvoir faire, une femme passa devant moi. Jusque-là, rien de surprenant, un parc, une belle journée qui tirait sur sa fin... Sauf que... Allez savoir comment en fait, je sus qu'elle était comme moi. Une mutante, comme dirait les gens coincés qu
i ne voulaient pas de ça. J'ouvris les yeux et l'observais. Elle me démontra vite que je ne m'étais pas trompé, se servant de son don de pyrotechnie pour allumer une vulgaire cigarette. De l’esbroufe. Surtout à la façon dont elle jouait avec le feu. Littéralement. Elle finit par remarquer son unique spectateur. Moi.

-T'as un problème ... Tu cherches un ami .. ?

Oh, susceptible demoiselle... Je ne bronchais pas, bien qu'intérieurement, je riais aux éclats. ça n'était jamais qu'une petite provocation de ma part, ce regard... insistant. Elle cessa subitement de jouer avec la boule de feu pour me l'envoyer dessus. Je l'esquivais promptement. Ouh, pas de sens de l'humour, en revanche ? Elle fronça les sourcils. De mieux en mieux. Elle se leva, prit son sac et vint vers moi, je restai stoïque.

-Qu'est ce que t'es au juste ?Aveugle ?

Je me servis de mon don pour ne pas perdre la face. C'était archi simple de donner l'illusion d'une expression. Encore plus que de faire des tours de passe-passe. Elle baissa ses verres fumés, me laissant entrevoir des yeux bleus, au maquillage mal lavé.

-Je m'appelle Jordana, mais tu peux m'appeller JJ

Elle me tendit la main. Je pris le temps de couper la musique avant de lui serrer la main. Je n'avais rien perdu de mon effronterie, en vieillissant.

- Je m'appelle Chad. Mais tu peux m'appeler Hook.

En guise d'illustration, après avoir lâché sa main, je levais ma main droite et mis en place l'illusion du fameux crochet qui m'avait valu ce surnom. Puis je laissais l'illusion se dissiper d'elle-même au bout de quelques secondes.

- Mais on m'appelle aussi l'Illusionniste.

Je lui fis un sourire en coin.

- Jolie maîtrise. Mais tu n'es pas la seule... "douée" dans cette ville. Je suppose que tu débarques tout juste, alors... Bienvenue à Daytona Beach, le paradis des mutants.

Paradis, c'était vite dit. Il y avait assez souvent des embrouilles entre "genres" mais je n'allais pas lui gâcher le plaisir de la découverte.

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Jordana Collins
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MessageSujet: Re: Comme un goût amer ...    Comme un goût amer ...  EmptyMer 15 Mai - 20:21


Comme un goût amer ...
Ft. Jordana & Chad
Il prit le temps d’arrêter la musique qu’il écoutait avant de daigner me serrer la main. Je restai donc planter là à attendre ce deux ou trois minutes.

- Je m'appelle Chad. Mais tu peux m'appeler Hook.

Je n’eus pas le temps de dire un traitre mot avant de m’apercevoir que sa main était en fait un crochet, puis redevint peu à peu une main. Je devais afficher l’air d’un gamin de 3 ans dans un cours d’algèbre universitaire. Je savais bien qu’il y avait d’autres gens avec des dons, puisque Jamie étaient parti à leur recherches, mais mis à part les mômes plieurs de cuillère et les putains de coin de rue pouvant changer de couleur de yeux et de cheveux à leurs guise je n’avais jamais vu quelqu’un avec un don qui pouvait sembler extra-ordinaire comme le miens ou celui de Jamie.

- Mais on m'appelle aussi l'Illusionniste.

Je fis un demi-sourire. Un mélange de provocation et d’incertitude sur le visage.

-Bah on se demande pourquoi …

Ce fût son tour de me répondre d’un sourire en coin.

- Jolie maîtrise. Mais tu n'es pas la seule... "douée" dans cette ville. Je suppose que tu débarques tout juste, alors... Bienvenue à Daytona Beach, le paradis des mutants.

Je regardai vite fait à gauche et à droite, puis haussai les épaules en tirant sur ma clope. Je soufflai la boucane en retenant un rire.

-Ça m’a plus l’air de la ville de Barbie et Ken, mais ouais tu peux appeler ça paradis si ça te chante.

Je laissai à nouveau tomber mon sac et me laissai tomber dessus par la suite. Je remontai mes lunettes sur ma tête et le fixai quelques instant.

-Tu as dit … mutant ? C’est le nom que vous vous donnez entre vous ou c’est un surnom ridicule que vous ont donné les normaux pour éviter de croire que certains pouvaient être juste … spéciaux ?

Question purement rétorique, mais le mot « mutant » m’avais légèrement écorchée les oreilles.

-Je présume que tu es d’ici depuis longtemps… Comment ça fonctionne se supposer paradis ? Je risque d’en croiser d’autres comme nous tous les coins de rues ? Je suis pas du genre hyper sociable si tu vois le genre…

Je finîmes ma clopes avant de la lancer un peu plus loin. Du coup je me sentait un peu frustrée et limite ignorante. J’avais ce don depuis l’âge de 11 ans d’aussi loin que je me souvienne. On m’avait dit que mes parents en avaient aussi, mais je ne les avaient jamais connu. Carrément abandonné à la naissance, j’avais appris à gérer toute seule comme une grande ou avec l’aide de Jamie.

-Je débarque d’Australie et si tu me questionne sur les Kangourous je te crame… mais bref, d’où je viens c’est pas chose commune d’avoir un don. Y’avait un autre comme moi, mais je l’ai perdu de vue il y a quatre ans, parce qu’il cherchait un genre d’académie pour les gens comme nous et il n’est jamais revenue, comme il l’avait promis. Donc en fait je suis venu lui botter le cul, mais c’est un peu de chercher une aguille dans une meule de foin à ce que je vois…

Je soupirai un peu découragée. Je venais de me claquer plus ou moins 5 jours de trajet. J’avais un peu perdu la notion du temps, et le but fixé, me semblait tout d’un coup moins accessible que ce que j’avais prévu.

-À tout hasard, tu ne saurais pas dans quel coin je peux trouver une planque, histoire de passer quelques jours…Évite de me sortir un adresse comme le Hilton, je crois qu’à vu de nez ça se voit que je suis pas née le cul dans l’or…

J’étais juste carrément fauchée…
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Chad N. Moriarty
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MessageSujet: Re: Comme un goût amer ...    Comme un goût amer ...  EmptyJeu 16 Mai - 8:39





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« Chad & Jordana »


Je me présentais, de manière semblable à celle qu'avait utilisé JJ. Et aussi avec une démonstration de mon don qui fit son petit effet. Ce qui prouvait que je n'avais pas perdu la main, si on veut... Question de point de vue. Comme je me doutais qu'elle venait de débarquer, vu sa réaction face à mon apparent manque de réaction, c'était qu'elle n'était pas habitué à fréquenter quelqu'un... comme elle. Elle regarda rapidement les alentours avant de hausser les épaules, tout en tirant sur sa cigarette avec l'air d'avoir envie de rire.

-Ça m’a plus l’air de la ville de Barbie et Ken, mais ouais tu peux appeler ça paradis si ça te chante.

Je refis de nouveau un sourire en coin. Il fallait bien essayer de vendre du rêve, non ?

- J'espère que tu ne me compares pas à Ken. Ce serait insultant.

Elle laissa tomber son sac, avant de se caler dessus. Elle remonta ses lunettes sur sa tête, ce qui me permettait de pouvoir mieux voir son regard. Elle me fixa. Je supportais tranquillement son regard.

-Tu as dit … mutant ? C’est le nom que vous vous donnez entre vous ou c’est un surnom ridicule que vous ont donné les normaux pour éviter de croire que certains pouvaient être juste … spéciaux ?

Ricanement peu subtil de ma part.

- Ah les noms... On nous appelle mutants, héros ou "vilains"... Et je crois que j'en oublie. Personnellement, je ne suis qu'un homme qui se trouve accessoirement doté d'une capacité à comment dire... distorde la perception que certains ont de ce qu'ils appellent la réalité. Les autres, je les appelle par leur nom ou leur surnom.

Elle termina sa clope et la jeta un peu plus loin. T-t-t. Je n'étais pas spécialement écolo, mais il y avait tout de même suffisamment de poubelles dans le parc pour ne pas jeter des trucs par terre.

-Je débarque d’Australie et si tu me questionne sur les Kangourous je te crame… mais bref, d’où je viens c’est pas chose commune d’avoir un don. Y’avait un autre comme moi, mais je l’ai perdu de vue il y a quatre ans, parce qu’il cherchait un genre d’académie pour les gens comme nous et il n’est jamais revenue, comme il l’avait promis. Donc en fait je suis venu lui botter le cul, mais c’est un peu de chercher une aguille dans une meule de foin à ce que je vois…

Je la fixais en souriant, une lueur amusée dans le regard.

- Comment vont les Koalas ?

Eh, je n'avais pas parlé de kangourous, non ?

- ça dépend. ça peut être simple ou compliqué. Si tu penses qu'il est du côté de l'Academy, t'as qu'à aller faire un tour là-bas. Sinon, cherches du côté du O'Sullivan, le soir.

Peut-être son ami était-il passé au Croco Deal, mais ça aurait été plus... discret que ça. Le problème avec mon café-théâtre, contrairement au bar O'Sullivan, c'était que je ne pouvais pas vraiment restreindre l'accès aux lieux. Enfin, mon don passait pour discret, donc, ça ne me posait pas de problèmes. JJ soupira.

-À tout hasard, tu ne saurais pas dans quel coin je peux trouver une planque, histoire de passer quelques jours…Évite de me sortir un adresse comme le Hilton, je crois qu’à vu de nez ça se voit que je suis pas née le cul dans l’or…

Je haussais les épaules.

- Tu peux chercher parmi les squats de la ville. Mais ce n'est pas forcément l'idéal pour passer quelques jours. T'as des hôtels pas trop chers, si t'aimes la compagnie des cafards et autres nuisibles.

Engageant, n'est-ce pas ? Je croisais les bras et fixais la jeune femme.

- Ou sinon, j'ai une chambre d'amis. Du moment que tu fais rien cramer.

Je me moquais bien de l'endroit où elle déciderait de passer les prochains jours. J'avais une chambre de libre, c'était vrai, alors je la proposai. Je doutais assez qu'elle accepte de toutes façons. Et puis, ce ne serait que quelques jours, le temps qu'elle retombe sur ses pattes. J'étais pas l'abbé Pierre non plus.

- En tout cas, je te déconseille de passer une nuit à la belle, les flics de la ville sont pas des bisounours... Y en a même qui sont de vrais cons !

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MessageSujet: Re: Comme un goût amer ...    Comme un goût amer ...  EmptyJeu 16 Mai - 13:01


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J’avais quand même passé près d’insulter mon interlocuteur en comparant son charmant paradis à la ville de « Barbie & Ken ». Je lui demandai si le mots « Mutants » était employé par les nôtres ou si y avait que ces humains débiles et coincés pour nous appeler comme ça.

- Ah les noms... On nous appelle mutants, héros ou "vilains"... Et je crois que j'en oublie. Personnellement, je ne suis qu'un homme qui se trouve accessoirement doté d'une capacité à comment dire... distorde la perception que certains ont de ce qu'ils appellent la réalité. Les autres, je les appelle par leur nom ou leur surnom.

J’étais pas vraiment étonnée. Le gens trouvaient toujours des noms crétin à ce qu’ils ne savaient pas expliquer. Fin, je lui expliquai d’où je venais et pourquoi j’étais ici et précisai de ne pas me faire chier avec les blagues de Kangourou. J’avais plusieurs jours de trajet derrière moi, j’étais claquée et dans une ville carrément inconnue. Il me fixa en souriant et j’haussai un sourcil ne sachant pas trop ce que je devais trouver marrant.

- Comment vont les Koalas ?

Je lui envoyai un coup de poing sur le genou en secouant la tête et étouffant un rire. Pas un coup pour lui fracturer le genou, juste de quoi pour rire et surtout ma façon de dire « T’es un putain de con toi ! » .

- ça dépend. ça peut être simple ou compliqué. Si tu penses qu'il est du côté de l'Academy, t'as qu'à aller faire un tour là-bas. Sinon, cherches du côté du O'Sullivan, le soir.


Ouais bon vite comme ça, ça ne m’aidait pas des masses . C’est pas non plus si je savais ou était cette foutue académie et encore moins le O’Sullivan. Ça sonnait comme un repaire de pouf en manque de « crack » ou e quoi du genre. Rien de super inspirant du coup. Je soupirai et lui demandai s’il connaissait pas une planque qui n’allait pas couter la peau de mon cul. Il commença par hausser les épaules.

- Tu peux chercher parmi les squats de la ville. Mais ce n'est pas forcément l'idéal pour passer quelques jours. T'as des hôtels pas trop chers, si t'aimes la compagnie des cafards et autres nuisibles.

Les cafards … j’avais vu pire carrément.

-Je peux faire avec les cafards, j’ai passé 72 heures dans une boites de pick-up rempli de meule de foin… Je te dis pas ce qu’on trouve dans ces meules , sans déconner.

Je lui fis un demi-sourire amical. Il croisa les bras en me fixant un moment, pour être certaine je regardai derrière moi, mais c’est bien moi qu’il fixait comme ça.

- Ou sinon, j'ai une chambre d'amis. Du moment que tu fais rien cramer.

- En tout cas, je te déconseille de passer une nuit à la belle, les flics de la ville sont pas des bisounours... Y en a même qui sont de vrais cons !

Je fus assez surprise par sa proposition et je laissai même un rire sortir. Je me levai et hochai la tête en me foutant carrément de sa gueule.

-Attend… T’es pas genre un espèce de taré qui joue le gros nounours avec les nanas en espérant pouvoir se vider les gourdes vite fait bien fait ? …

Je continuais toujours de me marrer intérieurement ce qui laissait un sourire narquois sur mon visage.

-Pas que j’apprécie pas l’offre, mais je suis pas assez naïve pour croire qu’une proposition du genre vient seul simplement parce que tu serais … La réincarnation de mère Théresa … dis-je en croisant les bras. Alors dit … Qu’est-ce que tu attends de moi en retour ?

Les hommes voulaient habituellement deux choses… Premières, du sexe … C’était la raison la plus commune et la deuxième, ils avaient une meuf à faire disparaitre sans laisser de traces et pour ça j’étais plutôt doué. J’avais quand fini par cesser de rire, je crois qu’avec la fatigue, ça avait amplifié le tout au niveau débilité.

-C’est bon j’accepte… Je trouverai un moyen de te payer et ce sera que pour 2 ou 3 jours…

Je me passai la main dans les cheveux.

-Sérieux… Ça doit faire, à peu près, dix ans que je n’ai pas mis les pieds dans un logis…

À force je m’y était habitué , mais je crois que même s’il habitait dans un taudis ça allait me paraître comme un putain de gros château. Dix ans à vivre dans les wagons de train, les squats de camé, les dessous de bar clandestin, les dessous de pont, les voitures abandonnés dans les casses… mais surtout, dix putain d’années à se torcher avec des feuilles d’arbres et de courir les toilettes chimiques. Sérieux …
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MessageSujet: Re: Comme un goût amer ...    Comme un goût amer ...  EmptyJeu 16 Mai - 15:03





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Quand je lui demandais comment se portaient les Koalas, elle me flanqua un coup de poing dans le genou avec un air de "t'es con" sur le visage. Elle secoua la tête. Je lui fis rapidement un topo sur où crécher par ici. Rien de très glorieux. Je terminais mon offre en lui proposant de rester un temps chez moi. La surprise passée, elle se mit à rire.

-Attend… T’es pas genre un espèce de taré qui joue le gros nounours avec les nanas en espérant pouvoir se vider les gourdes vite fait bien fait ? …

Je levais les yeux au ciel. J'avais une tête de taré ? Sans doute...

-Pas que j’apprécie pas l’offre, mais je suis pas assez naïve pour croire qu’une proposition du genre vient seul simplement parce que tu serais … La réincarnation de mère Théresa … Alors dit … Qu’est-ce que tu attends de moi en retour ?
- J'ai une grande baraque que je partage seulement avec un chien moitié sénile. Et comme de toutes façons, je bosse une grande partie de la journée. Et entre gens sortant de l'ordinaire. J'ai envie de dire on s'entraide. Mieux vaut un Hook cintré, que ces foutus Haters.

Je haussais les épaules. Elle finit par cesser de rire.

-C’est bon j’accepte… Je trouverai un moyen de te payer et ce sera que pour 2 ou 3 jours…
- Si le coeur t'en dit.

Perso, je me foutais d'être payé comme d'une guigne. J'étais le patron d'une affaire qui marchait plus que bien. Alors une compensation pour trois jours d'hébergement, ce n'était pas ça qui allait me sauver la vie ou quoi. Elle se passa la main dans les cheveux.

-Sérieux… Ça doit faire, à peu près, dix ans que je n’ai pas mis les pieds dans un logis…

Je souris.

- Me dit pas que tu veux une banderole de bienvenue.

Cette fois-ci, j'évitais son petit coup de poing en riant.

- Tu les as passées où ces dix dernières années, si c'était pas pour crécher dans une maison ?

Dire que moi, les trente dernières années - les trente années tout court même - de ma vie, je les avais passées à Daytona Beach. Enfin, je n'étais pas le plus à plaindre. J'avais fait mon bout de chemin, j'avais une situation. Quelques rares amis... Et quelques ennemis aussi sans doute.

- Au fait, cet ami que tu cherches, il a un nom, peut-être ?

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MessageSujet: Re: Comme un goût amer ...    Comme un goût amer ...  EmptyJeu 16 Mai - 17:08


Comme un goût amer ...
Ft. Jordana & Chad

Je me mis carrément à me foutre de sa gueule lorsqu’il proposa de m’héberger,non mais, qui héberge une pure inconnue dans mon genre sans vouloir quoique ce soit en retour ?

- J'ai une grande baraque que je partage seulement avec un chien moitié sénile. Et comme de toute façons, je bosse une grande partie de la journée. Et entre gens sortant de l'ordinaire. J'ai envie de dire on s'entraide. Mieux vaut un Hook cintré, que ces foutus Haters.

Il haussa les épaules et je fini par cesser de rire. Je lui dit que j’acceptai, mais que ce serait que pour deux ou trois jour et que je trouverais un moyen de le dédommager. Je détestais avoir des dues envers qui que ce soit.

- Si le coeur t'en dit.

Je lui avouai que je n’avais pas mis les pieds dans un logis depuis au moins dix ans et il en profita pour se foutre de moi à son tour en me demandant si je voulais une banderole de bienvenue. Du coup, j’allais lui en flanquer une comme plus tôt, mais je présume que j’étais prévisible, puisqu’il évita ce coup là !

- Tu les as passées où ces dix dernières années, si c'était pas pour crécher dans une maison ?

J’allais répondre juste avant qu’il ne pose une autre question.

- Au fait, cet ami que tu cherches, il a un nom, peut-être ?

J’acquiesçai d’un léger signe de tête et mon air arrogant ce changea automatiquement en air sérieux.

-Il s’appelle Jamie…

Ça m’était toujours un peu douloureux de parler de lui. Je ne me résignait pas à parler de lui au passer, sans être convaincu qu’il soit toujours en vie.

-Je suis née en Australie, mais j’ai été abandonnée à la naissance. De ce qu’on m’a dit, mes vieux auraient eux aussi été comme moi, mais vu l’attitude coincé des humains normaux, ils retiraient les nouveaux nés à la naissance, pour les placer dans des familles ou groupes religieux.

Je soupirai.

-Il clamait ça comme de la sorcellerie ou des âmes possédé un truc à la con dans ce genre là… En bref, j’ai été dans plus de 20 foyer et famille différente dans mes 16 premières années. Ils disaient que c’était tous des gens comme moi, mais à part Jamie… Je n’ai jamais rien vu d’impressionnant.

Nous on manipulait le feu et les autres se flanquait des maux de tronches, des saignement de nez, pliait des ustensiles… Et puis quoi ? …


-Quand j’ai rencontré Jamie, on a décidé de voler en duo. On s’est enfui, puis on trouvait le moyen de survire. Il était plus vieux que moi, donc c’est lui qui m’a tout appris. Comment gérer mon don et il me protégeait des traqueurs. C’était habituellement lui qui volait pour nous nourrir et qui trouvait les planques ou crêcher .

C’était souvent des endroits miteux, mais lui et moi ensembles ont avait rien à craindre. En fait j’en savait trop rien, mais on s’était toujours pris pour des immortels et ça nous avait plutôt bien réussi.

-On s’endormait souvent dans des wagons de train de marchandise. On vivait de nuit et dormait de jour, donc on se réveillait souvent dans de nouvelles villes, mais pas comme ici. Toujours dans des petits villages, près des ports et des quais marchands. Quand il m’a abandonné, nous étions de retour en Australie. Il croyait que c’était l’endroit le plus sûr pour moi, mais j’en ai eu marre d’attendre qu’il revienne donc je suis venue voir par moi-même ce qu’il le retenait depuis si longtemps… Franchement, pour le moment je vois pas …

Tout semblait tellement stéréotyper et prévue d’avance ici. Un peu comme dans les films de science-fiction où l’on voit un type sur grand écran au milieu d’une ville, digne d’une maquette de plastoc, qui vous dicte vos moindres faits et gestes. Le genre d’endroit où penser par soi-même est perçu comme de la démence. C’est l’effet que me faisait les endroits trop parfait. Parce que, y ‘avait pas mieux que moi pour savoir que rien n’est jamais parfait.

-Et toi … T’a toujours vécu ici ou t’es arrivé comme tous les autres ? La curiosité de voir comment c’est de vivre en communauté…

Je venais en gros de lui raconter ma vie, je m’allouais le droit de le questionner sur la sienne.

-C’est comment de croiser d’autre comme soi un peu partout ?... T’as toujours su que t’étais pas seul ?

Non pas que j’étais une ignarde, mais fallait avouer qu’entre ici et l’Australie. Les gens ne voyaient pas du tout les choses de la même façon.

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MessageSujet: Re: Comme un goût amer ...    Comme un goût amer ...  EmptyJeu 16 Mai - 19:09





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Je posais deux petites questions à JJ. Il fallait avouer qu'elle avait éveillé ma curiosité tout de même. Et je trouvais ça franchement curieux qu'en dehors de son ami, elle n'ait pas rencontré de mutants, ou qu'importe le nom qu'on nous donnait. Son attitude changea radicalement quand je lui demandais le nom de son ami.

-Il s’appelle Jamie…

ça ne me disait rien, alors je ne fis pas de commentaire.

-Je suis née en Australie, mais j’ai été abandonnée à la naissance. De ce qu’on m’a dit, mes vieux auraient eux aussi été comme moi, mais vu l’attitude coincé des humains normaux, ils retiraient les nouveaux nés à la naissance, pour les placer dans des familles ou groupes religieux.

Elle soupira et je fronçais légèrement les sourcils. C'était bien la première fois qu'un des nôtres me parlait de ce genre de comportement. Les mises à l'écart, les coups foireux, ok, mais l'abandon... une grande première..

-Il clamait ça comme de la sorcellerie ou des âmes possédé un truc à la con dans ce genre là… En bref, j’ai été dans plus de 20 foyer et famille différente dans mes 16 premières années. Ils disaient que c’était tous des gens comme moi, mais à part Jamie… Je n’ai jamais rien vu d’impressionnant. Quand j’ai rencontré Jamie, on a décidé de voler en duo. On s’est enfui, puis on trouvait le moyen de survire. Il était plus vieux que moi, donc c’est lui qui m’a tout appris. Comment gérer mon don et il me protégeait des traqueurs. C’était habituellement lui qui volait pour nous nourrir et qui trouvait les planques ou crêcher .


Eh bien, comparé à ça, je me faisais l'effet d'un roi, tiens !

-On s’endormait souvent dans des wagons de train de marchandise. On vivait de nuit et dormait de jour, donc on se réveillait souvent dans de nouvelles villes, mais pas comme ici. Toujours dans des petits villages, près des ports et des quais marchands. Quand il m’a abandonné, nous étions de retour en Australie. Il croyait que c’était l’endroit le plus sûr pour moi, mais j’en ai eu marre d’attendre qu’il revienne donc je suis venue voir par moi-même ce qu’il le retenait depuis si longtemps… Franchement, pour le moment je vois pas …

Et je n'aurais su quoi lui dire ! Le nom ne me disait rien, mais peut-être que quelqu'un en aurait entendu parler. Il faudrait que je laisse traîner mes oreilles, une prochaine fois.

-Et toi … T’a toujours vécu ici ou t’es arrivé comme tous les autres ? La curiosité de voir comment c’est de vivre en communauté… C’est comment de croiser d’autre comme soi un peu partout ?... T’as toujours su que t’étais pas seul ?

J'aurais très bien pu lui raconter une de ces fables dont j'avais le secret, mais croyez moi ou non, il m'arrivait d'être respectueux. Après tout, elle venait bien de me déballer sa vie, comme ça, en vrac.

-Et toi … T’a toujours vécu ici ou t’es arrivé comme tous les autres ? La curiosité de voir comment c’est de vivre en communauté… C’est comment de croiser d’autre comme soi un peu partout ?... T’as toujours su que t’étais pas seul ?
- Je suis né ici. Et je ne suis jamais vraiment parti. J'aurais pu, mais mon père est tombé malade, alors je l'ai remplacé. La famille a un café-théâtre, à présent, il s'appelle le "Croco Deal".

Je haussais légèrement les épaules.

- Je ne l'ai compris qu'après la conférence sur le projet Chimère, il y a 9 ans. J'ai un don plutôt... minimaliste, en quelque sorte. Je ne me suis jamais trop senti concerné par ce blabla. Et je dois t'avouer que je ne suis pas la compagnie la plus recherchée de cette ville. Tu t'y feras vite, de croiser d'autres comme nous. Au départ, c'est un peu ... déstabilisant. Et puis, des fois, tu souhaiteras retourner au temps où tu pensais qu'il n'y avait que toi.

Je lui souris. Personnellement, j'étais plus je-m-en-foutiste à ce sujet-là. Bon, sauf quand il s'agissait de l'Academy, là je pouvais montrer les crocs.

- Malgré ça, je suis un peu un solitaire. Je vois pas mal de monde au Croco, mais ce n'est pas pour autant que je suis très entouré. Mon père n'est plus là, ma mère ne l'a jamais été et je n'ai ni frère ni soeur.

J'eus un sourire en coin.

- Et tu auras sans doute l'occasion de découvrir que je ne suis pas toujours aussi attentionné.

C'était même plus que certain. J'avais le don de me faire des amis - ceci est du sarcasme, au cas où ça vous aurait échappé...

- Je ne sais pas si ton ami est ici, mais je peux toujours essayer de trouver des infos... Avant que tu dises quoi que ce soit, ça fait trente ans que je vis ici, et toi, tu débarques tout juste. Je te laisse le bon sens de trouver qui a le plus de chances d'entendre quelque chose d'utile... Et si tu tiens à me rembourser quoi que ce soit... Eh bien, je n'ai pas besoin d'argent. Disons que si un jour j'ai un service à te demander... ça effacera ta dette. ça te va ?

Je lui tendis la main pour sceller l'accord - en lui épargnant le côté promis juré craché, quand même.

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Jordana Collins
Jordana Collins


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MessageSujet: Re: Comme un goût amer ...    Comme un goût amer ...  EmptyMer 4 Sep - 16:42


Comme un goût amer ...
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Je le bombardai de question un peu parce que je n'avais aucune idée de comment aborder les gens et que vallait mieux une séries de question plutôt qu'une série d'insulte.

- Je suis né ici. Et je ne suis jamais vraiment parti. J'aurais pu, mais mon père est tombé malade, alors je l'ai remplacé. La famille a un café-théâtre, à présent, il s'appelle le "Croco Deal".

Je fis un demi-sourire lorsque j'entendis le nom du café. Le jeux de mot entre crocrodile et "deal" était plutôt amusant . Il haussa légèrement les épaules avant de continuer.

- Je ne l'ai compris qu'après la conférence sur le projet Chimère, il y a 9 ans. J'ai un don plutôt... minimaliste, en quelque sorte. Je ne me suis jamais trop senti concerné par ce blabla. Et je dois t'avouer que je ne suis pas la compagnie la plus recherchée de cette ville. Tu t'y feras vite, de croiser d'autres comme nous. Au départ, c'est un peu ... déstabilisant. Et puis, des fois, tu souhaiteras retourner au temps où tu pensais qu'il n'y avait que toi.

J'étais toujours au temps où je croyais qu'il n'y avait que moi ou presque.

- Malgré ça, je suis un peu un solitaire. Je vois pas mal de monde au Croco, mais ce n'est pas pour autant que je suis très entouré. Mon père n'est plus là, ma mère ne l'a jamais été et je n'ai ni frère ni soeur. dit -il avec un sourire en coin.Et tu auras sans doute l'occasion de découvrir que je ne suis pas toujours aussi attentionné.

Pour le coup , ce fût mon tour d'avoir un sourire en coin.

-T'auras sans doute l'occasion de me trouver casse-pied également...

Et encore il n'avait foutrement aucune idée à quel point.

- Je ne sais pas si ton ami est ici, mais je peux toujours essayer de trouver des infos... Avant que tu dises quoi que ce soit, ça fait trente ans que je vis ici, et toi, tu débarques tout juste. Je te laisse le bon sens de trouver qui a le plus de chances d'entendre quelque chose d'utile... Et si tu tiens à me rembourser quoi que ce soit... Eh bien, je n'ai pas besoin d'argent. Disons que si un jour j'ai un service à te demander... ça effacera ta dette. ça te va ?

Il me tendit la main pour sceller l'entente. Je le regardai à peine quelque seconde avant de la serrer avec hésitance.

-Je te fais confiance... Si tu trouves Jamie je te serrai redevable et disons que vu l'offre de la chambre, si t'a besoin de quelqu'un dans ton café, pour bosser, je peux faire des heures gratos pour te dépanner, mais fait gaffe je suis pas une esclave et je vais pas me gêner pour t'envoyer te faire foutre si nécéssaire.

J'allais lui rendre service comme il allait faire pour moi, mais je n'étais pas imbécile au point de me faire manger la laine sur le dos.

-Sinon c'est quoi cette Academie donc j'ai cru entendre parler ? C'est un truc pour les "comme nous" ?

Je trouvais ça foutrement étrange. J'avais passée ma vie à croire que Jamie et moi étions à peu près seul, puis je débarquai dans un nid d'idiot rempli de don. Ça promettait au moin d'être intéressant.

-Y a quoi à faire dans le coin? Mis à part le croco-deal ?Si tu me dis que c'est le seul truc branché je me casse d'ici ... Sans vouloir te vexer...

C'était histoire de le piquer un peu, bien sûr. Je n'avais pas fait tout se chemin simplement pour repartir d'où je venais. J'étais déterminer à coller ce coin de pays jusqu'à ce que Jamie apparaisse.

-Oh et puis si tu me montrais mon nouveau logis 5 étoiles ? demandais-je avec un demi-sourire narquois.

On était tout à fait différent sur pratiquement tout les points, mais je crois que nous allions bien nous entendre. Il était plutôt du genre "Ne me fait pas chier" et moi aussi .


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Chad N. Moriarty
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MessageSujet: Re: Comme un goût amer ...    Comme un goût amer ...  EmptyMer 4 Sep - 19:37

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