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 Interview #1 : Terrence L. McKnight est l'invité de Journalist

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Roi de l'Information

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Date d'inscription : 25/01/2014

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MessageSujet: Interview #1 : Terrence L. McKnight est l'invité de Journalist   Interview #1 : Terrence L. McKnight est l'invité de Journalist EmptyMar 1 Avr - 18:17



Interview de Terrence L. McKnight


Bonjour, Commandant McKnight, et encore merci de nous accorder un peu de votre temps afin de répondre à quelques petites questions. Pour commencer, pouvez-vous vous présenter rapidement, en quelques phrases, d'où est-ce que vous venez, votre âge, votre métier ?
Je m’appelle Terrence Lachlan McKnight, j’ai 33 ans et je suis né à Honolulu, à Hawaï, j’y ai été adopté par les McKnight, je n’ai pas de souvenirs de mes parents biologiques. Aujourd’hui, je suis marié et j’ai un fils qui est agé de douze ans. Actuellement, je suis « retraité » des Navy Seals (commando d’élite NDLA), je suis désormais policier et je gère l’Academy… du mieux que je peux.

Voilà qui est clair et concis... Et vous réussissez quand même à nous accorder un peu de votre temps, vous méritez bien le surnom de super-héros ! Qu'est-ce qui vous a amené à rester à Daytona Beach alors que vous auriez pu vous installer n'importe où dans le pays ?
Ma femme (rires). Je n’irais pas jusqu’à dire qu’on s’est lassé d’Hawaï. Mais lors d’une permission, j’avais raccompagné l’un des membres de mon unité à Daytona, sa ville natale. J’ai rencontré le sénateur Hewitt pour la première fois. Et puis j’ai rencontré Helen. A partir de là, une fois mes années de services finies, je suis venue ici, pour être avec Helen et Noah. Et pour contribuer au Projet Chimère, bien entendu.

Ah, l'amour et la famille... Dites-nous un peu, qu'est-ce que vous vouliez faire quand vous étiez petit ?
Eh bien, d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu m’engager dans l’armée. J’ai grandi à Hawaï, pas extrêmement loin de Pearl Harbor. Mon père m’amenait toujours voir les parades quand j’étais petit. Alors, pour moi, la question ne s’est jamais réellement posée. Je ne me suis jamais imaginé prof ou rockstar.

Au moins, vous n'avez pas eu trop de questions à vous poser quand il s'agissait de choisir votre orientation professionnelle à la fin du lycée... Quels sont, selon vous, votre plus grande qualité, et votre plus grand défaut ?
Mon plus gros défaut, c’est d’être une tête-brûlée… *rire* Que ce soit dans mon boulot actuel ou dans l’ancien, je suis toujours le premier à prendre part à l’action. Je ne supporte pas l’inaction et je n’ai pas peur de prendre des risques. Enfin, depuis que j’ai une femme et un fils, j’essaye de me « calmer » sur ce point-là, mais quand on chasse le naturel, il revient au galop.

Ma plus grande qualité… Je pense que c’est le leadership. Je sais fédérer les gens autour de moi et faire régner la cohésion dans le groupe. Ça a toujours été comme ça. Je sais faire en sorte que les forces et les faiblesses de chacun se combinent et s’annule. J’arrive à éviter qu’il n’y ait trop de tensions entre les membres d’une équipe. Et je sais sévir quand cela est nécessaire. C’est ce qu’on attend d’un coéquipier. Et d’un Commandant.


Sur le même principe, dites-nous votre plus grande force et votre plus grande faiblesse ?
Ma plus grande faiblesse… Ma famille. Je pourrais tout quitter pour eux. S’ils me le demandaient, j’en serais capable. Rien n’est plus important que la famille. Et je serais prêt à tout pour les protéger, aussi. Je ne suis peut-être pas le plus démonstratif des hommes, mais le moyen le plus sûr de me mettre en colère, c’est de leur faire du mal… Et il ne vaut mieux pas me mettre en colère.

Ma plus grande force… Ma capacité à prendre des décisions rapidement, à être dans l’action plutôt que dans l’attente. Ce qui fait qu’on peut toujours compter sur moi, même dans les situations délicates… Quoi que, mon impulsivité n’est pas forcément toujours un atout dans ces cas-là.


C'est toujours bon à savoir. En cas de problème, nous penserons à venir vous voir. Quelle est la personne que vous admirez le plus, et celle qui a le plus d'influence sur vous ?
Ma femme est la personne qui a le plus d’influence sur moi. Elle a réussi à me faire quitter les SEALS, c’est pour dire. *rire* Il n’y a vraiment qu’elle pour me faire changer d’avis. Mais c’est peut-être parce que je l’aime trop pour risquer de la perdre d’une façon stupide…

La personne que j’admire le plus… Steve McQueen. Il a été mon idole avec James Dean quand j’étais jeune. J’ai vu tous ses films. Il a servi dans les Marines… Enfin… Il avait toujours des rôles de anti-héros, de héros malgré lui… Et il faisait craquer les filles. Mais, sinon, plus proche de moi, j’admire beaucoup mon père adoptif, qui a réellement été un père pour moi. Malgré ma « différence ». Je m’efforce d’être le même genre de père avec Noah.


C'est vrai que vous avez un petit air de Steve McQueen, maintenant que vous en parlez... Si vous deviez changer quelque chose chez vous, ce serait quoi ?
Mes pieds. J’ai les orteils un peu tordus. Les autres gamins se foutaient de moi quand on avait cours de piscine. J’ai été obligé de presque casser le nez de l’un d’entre eux pour qu’il cesse de se moquer… Mais ils ne m’ont jamais handicapé pour faire du surf ou sauver des vies… Alors je leur en veux pas trop. (lève les yeux au ciel, amusé)


Quel est votre plus beau souvenir ? Votre pire souvenir ?
La naissance de mon fils. J’étais stressé comme pas deux, et c’est plutôt rare chez moi. Mais quand j’ai eu ce petit bout d’homme, j’ai su que je ne vivrai probablement jamais rien de plus fort que ça. Il était tellement petit. Et à vrai dire, chaque instant passé avec ma famille fait partie de mes plus beaux souvenirs, mais celui-ci surclasse tout.

Le pire souvenir… Sans hésiter, la première fois que j’ai dû expliquer à des parents pourquoi leur fils ne rentrerait plus à la maison. En zone de guerre, la mort vous parait banale tellement elle est omniprésente. Mais quand vous êtes chez vous, dans un pays en paix et que vous vous retrouvez face à des parents qui s’effondrent… Rien ne vous prépare à ça. Que ce soit un gars de votre âge ou un gamin, c’est toujours dur. Mais, tant que c’est difficile à annoncer, c’est qu’on est encore humain, le jour où cela ne nous touche plus,… là est le danger…


C'est compréhensible...Quelle est, à votre avis, votre plus grande réussite ? Votre plus grande défaite ?
Ma plus grande réussite ? Il s’appelle Noah. C’est mon fils et de loin, tout ce que j’ai pu faire de mieux… J’en suis immensément fier. Je sais qu’un jour, il me rendra encore plus fier d’être son père… Je crois que tous les pères disent ça. Mais après tout, il est la preuve vivant de notre amour à sa mère et moi. Quand je le vois… j’aime me dire qu’il a pris le meilleur de nous deux… Même s’il m’en fait voir de belles !

Ma plus grande défaite ? Difficile à dire, car tous les échecs nous enseignent quelque chose, du moins, c’est la façon dont je vois les choses. Toutefois, je serais tenté de dire que ma plus grande défaite à ce jour, c’est de ne pas avoir réussi à « réconcilier » les humains et les mutants, à faire tomber cette soi-disant barrière entre deux espèces qui au final n’en sont qu’une.


Si j'en crois mes sources, vous travaillez dur pour rectifier cette "défaite" ! Si vous en avez, quels sont vos plans futurs ?
Voir mon fils devenir un homme… Peut-être même réussir à concilier humains et mutants. Mais surtout la première idée. Je n’ai pas la folie des grandeurs et j’ai déjà suffisamment vu de folie pendant mes années de services, si je puis me permettre l’expression. Aujourd’hui, j’aspire simplement à profiter des petits plaisirs de la vie. C’est déjà un plan suffisamment conséquent, non ?

Attention, nous allons à présent attaquer un sujet assez délicat. Que pensez-vous du Projet Chimère et du Sénateur Hewitt ?
Je pense que c’est une bonne chose. Avec l’Academy et le travail que j’y effectue, je suis au cœur de la situation. Le Projet Chimère permet d’aider tous ceux qui découvrent leurs pouvoirs à apprendre à s’en servir pour ne blesser personne, ni eux, ni leur entourage. C’est une tâche longue et fastidieuse, mais elle porte petit à petit ses fruits. On a tous beaucoup à apprendre encore, mais je pense que le Projet Chimère nous met sur la bonne voie.

Quant au Sénateur… C’est un homme droit dans ses bottes. Il croit en ce qu’il fait. Peut-être est-il un peu utopiste, mais ne le sommes-nous pas tous un peu ? C’est un homme que je respecte énormément, contrairement à certains qui le considèrent comme un parvenu. Peu d’hommes politiques se seraient aventurés à sa manière sur le terrain glissant qu’est la cause mutante. Pourtant, je trouve qu’il s’en sort de façon plutôt admirable. Vous savez, il n’y a pas grand monde à qui j’accorde ma confiance de façon totale. Pourtant, le sénateur a su la gagner dès notre première rencontre. Peut-être parce que nous avons des points de vue sur le monde très semblables.


Hum. Je vois... Quelle a été votre première réaction lorsque vous avez appris l'existence des mutants ?
J’ai été fasciné. Un peu troublé aussi, il faut dire que voir sa sœur un instant, puis après, la voir être soi, c’est assez perturbant. Mais je n’ai pas eu peur. Peut-être qu’au fond de moi, je savais déjà que j’étais moi-même un mutant. Vous savez, je ne suis pas quelqu’un de facilement effrayable. La mutation ou qu’importe le nom que vous lui donnez, à mes yeux, reste une évolution naturelle. Rien de plus.

Vous êtes vous-même un mutant, comment le vivez vous au quotidien ?
Je le vis très bien. C’est une partie intégrante de ma vie, tout comme mon passé de militaire. Certains l’acceptent, d’autres pas. Je ne peux pas y changer grand-chose, même si j’essaye de changer les choses. Pour moi ça m’est égal qu’on n’apprécie pas ce que je suis, je suis trop vieux pour m’en offenser et ce n’est rien par rapport à d’autres choses que j’ai pu vivre. Je m’inquiète plus pour mon fils et les plus jeunes, tous ceux qui n’ont pas quelqu’un derrière eux pour les aider et les guider. Parce qu’après tout, le futur repose sur la jeune génération, alors, s’ils en venaient à concevoir de la haine à cause de mauvais traitements… Eh bien, la situation deviendrait un sacré cercle vicieux.

De nombreuses hypothèses circulent : évolution génétique, influence extra-terrestre, manipulation génétique. D'après vous, comment sont apparus les mutants ?
Je serais plutôt partisan de l’évolution, si je devais choisir une explication. Je ne saurais en dire plus, après tout, je ne suis pas généticien. Dans ma vision des choses, ce n’est pas bien plus différent que d’être roux (rires). Après tout, je n’ai pas été mordu par une araignée radioactive, ni été enlevé par des extra-terrestres… Je pense qu’il y a encore beaucoup de mystères sur Terre qu’il nous faut éclaircir… Celui-ci en fait partie.

Un réelle co-existence pacifique entre humains et mutants vous semble-t-elle possible ?
Dans l’immédiat, non. Dans le futur, je l’espère. J’aime le croire. Parce que j’ai un fils et que je ne veux pas qu’il puisse subir de discrimination parce qu’il n’est pas normal. Ayn Rand a écrit « les hommes sont frères sous la peau et j’aimerais écorcher l’humanité pour le prouver. », à mes yeux, c’est totalement cela. Malheureusement, au vingt-et-unième siècle encore, il existe des guerres de religions, il existe le racisme… A moi tout seul, je ne changerais jamais les choses. Non, c’est à tout le monde de s’en rendre compte. Humains comme mutants… Mais je crois que nous manquons encore tous de sagesse… (nouveau rire).

Comment avez-vous découvert le don de votre fils, Noah ? N'est-il pas difficile de vivre avec un enfant qui peut se retrouver à l'autre bout du monde à tout instant ?
Par un total hasard. Il a piqué une colère… Comme ont tendance à le faire les enfants… Et l’instant d’après, il n’était plus là. C’était un peu flippant… Heureusement, ses grands-parents nous ont vite appelés. C’était difficile au départ, quand il ne contrôlait rien. Mais depuis, il a un portable et il a appris à gérer son don et ne pas l’utiliser n’importe quand. Même si ce n’est pas forcément rassurant pour un parent. On ne sait jamais vraiment où il peut arriver. Un endroit qu’il connait obligatoirement, certes… Mais ça laisse beaucoup de choix possibles.

Une chance pour vous, alors. Comment arrivez-vous à compiler vos responsabilités dans le projet chimère, votre travail de policier et votre vie de famille ?
Difficilement. (léger rire) Heureusement, la plupart du temps, je suis au bureau, au commissariat. J’ai dépassé le stade où je passe la journée en patrouille. Je couvre essentiellement les affaires graves et heureusement pour moi, elles sont plutôt rares. J’essaye d’aménager mes horaires de façon à pouvoir tout concilier, mais c’est compliqué. Je passe aussi pas mal de temps à l’Academy. C’est dur de trouver un juste milieu. Ma femme me le reproche bien assez. J’essaye de ne plus manquer les événements importants pour mon fils.

Avez-vous entendu parler de la Fondation de Matthew Rover et de Mila Roberts ? Que pensez-vous de ce projet ?
J’en ai vaguement entendu parler. Beaucoup de rumeurs, par conséquent, je n’y accorde que peu de crédit. Cependant, je ne peux m’empêcher de me méfier. Rover ne fait pas grand cas d’étaler son aversion – excusez l’euphémisme – envers les mutants. Je reste donc sur mes gardes. L’équilibre du Projet Chimère reste assez fragile. Il dépend de beaucoup de choses. Certains des jeunes gens que nous aidons sont fragiles. Il ne faudrait pas que la Fondation de Matthew Rover et son assistante mettent en danger la sécurité de ces enfants. Car pour beaucoup, ce ne sont encore que des enfants, qui n’ont pas forcément suffisamment de maturité pour prendre du recul face à ce genre d’informations.

Matthew Rover s'est souvent opposé à vous et personne n'ignore que vous avez des différends. Que pensez-vous de lui et de la position qu'il défend ?
Sa position est à l’exact opposé de la mienne. Il sait bien la défendre, même s’il manque à ses arguments un certain recul. Il ne voit que ce qu’il veut bien voir, donc, son point de vue est faussé. Je ne dis pas avoir entièrement raison, attention. Simplement, pour chaque « mutant qui blesse quelqu’un » qu’il cite, je peux aligner en face un « mutant qui sauve quelqu’un ». Il se met des œillères tout seul.

Ce que je pense de lui ne concerne que moi. Et monsieur Rover à la limite. C’est un homme sensé, qui croit avoir un bon jeu en main alors qu’il lui manque des atouts, tout simplement.


Eh bien... Voilà qui est fort instructif pour nous... Merci de nous avoir accordé un peu de votre temps, Commandant. A une prochaine fois, qui sait. En attendant, je peux, au nom du journal, seulement vous souhaiter toute la réussite possible.

Quand à vous, chers lecteurs, je vous dis à très bientôt pour un nouvel article.
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Interview #1 : Terrence L. McKnight est l'invité de Journalist

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